Chaque époux a l’obligation de contribuer aux charges du mariage, à proportion de ses possibilités. A défaut, il peut y être obligé, en dehors de toute procédure en divorce (article 214 du code civil)
En effet, chacun des parents doit contribuer à l’entretien et l’éducation des enfants.
A défaut d’accord, le juge aux affaires familiales fixe la pension alimentaire due au conjoint et pour les enfants.
Il convient de signaler que même l’enfant dont la filiation paternelle n’est pas établie, a droit à des subsides de la part de celui qui a eu des relations avec sa mère, pendant la période légale de sa conception … (article 342 du code civil
Le divorce met fin au devoir de secours entre époux. La pension alimentaire fixée durant l’instance en divorce cesse alors d’être due. Toutefois, l’un des époux peut être tenu de verser à l’autre une prestation compensatoire. Celle ci est destinée à compenser la disparité de situation créée par la rupture de la vie commune.
Il convient de préciser que les parties peuvent décider elles mêmes, dans le cadre d’une procédure par consentement mutuel, du montant de la pension alimentaire et de la prestation alimentaire.
Même dans les cas où elle n’est pas obligatoire, l’assistance d’un avocat est essentielle.
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