On distingue deux types d’adoption. L’adoption simple dans le cadre de laquelle l’adopté conserve ses liens avec la famille d’origine, notamment successoraux. L’adoption plénière qui confère à l’enfant une filiation qui se substitue à sa filiation d’origine.
Cependant, l’adoption de l’enfant du conjoint laisse subsister sa filiation à l’égard de ce conjoint et de sa famille.
Les prohibitions au mariage du fait des liens de parenté avec la famille d’origine sont maintenues et étendues à la famille adoptive – sauf dispenses de l’article 366 du code civil.
Les conditions de l’adoption sont soumises à la loi nationale de l’adoptant. Le code civil prévoit, en résumé, les conditions suivantes :
L’adoption est demandée par requête précisant le type d’adoption sollicitée. En général, cette requête est présentée au Tribunal Judiciaire du domicile de l’adoptant.
Dans un délai de 6 mois, le Tribunal vérifie si les conditions de la loi sont remplies. Il recherche en premier lieu si l’adoption est conforme à l’intérêt de l’enfant. Le Tribunal s’assure également que l’adoption n’est pas de nature à troubler la vie familiale. Il fait procéder à une enquête par toute personne qualifiée.
Le jugement d’adoption est transcrit sur les registres de l’état civil et entraîne des effets du point de vue du nom de l’adopté.
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